Je suis je
Je suis je l'épouse d'elle Dans les yeux Un peu rebelle Je suis je Du bord d'son île L'amoureux D'son rêve tranquille
Le ciel
Le ciel vient de tomber Soleil en poussière va mourir Et le silence pour se poser N'a plus de quoi gémir Il n'y a que le vent pour frémir Dans l'espace sans feuillée.
Illusion et espoir
La tête perdue Jusqu'aux flammes de la mer Et les mains livrées Jusqu'aux feux des aurores Seul à compter Dans la flaque des sables Ce qui me reste comme eau Je caresse d'un paroxysme de silence La brutalité de profonds espoirs.
Où la vie?
Tu voles à vide Dans les granges de l'aube Tu quittes le toit de l'ombre Pour te recueillir Dans l'immobilité des légendes Est-ce là l'allure de la vie Est-ce là la demeure du Monde où doivent s'accorder Tous les instruments De ton être ?
Rupture
L' eau rompue Det toutes nos sources Trop lourdes Sur le passage Des gués Comme ciel Désaccordé Temps nous insupporte.
Ecrits
La nuit épuisée par la source de mes rêves, élève l’espoir dans l’imprévu d’un visage. Pour racines, la coque d’un navire élancé dans la torture des songes. La cicatrice obsidienne balafre la pierre émondée du cœur. Je suis arrimé au tourment obsessionnel...